Dès 2024, les voyages dans la zone Schengen nécessiteront l’utilisation de l’European Travel Information and Authorization System (ETIAS). En effet, l’Union européenne adopte cette mesure inspirée des États-Unis pour renforcer la sécurité à ses frontières. Cet article explique en quoi consiste ce document et les démarches à suivre pour l’obtenir.
L’Etias, une autorisation de voyage électronique
Contrairement à un visa, l’Etias n’est pas un document de voyage en tant que tel. Il s’agit plutôt d’une autorisation électronique instaurée par la Commission européenne. Son but est de vérifier la sécurité de chaque voyageur. Ce, afin de déterminer son admissibilité dans les 33 pays de l’espace Schengen. Cela concerne les voyageurs provenant de pays exemptés de visa pour la zone Schengen.
Obtention de l’Etias en ligne
L’obtention de l’Etias sera simple et rapide, réalisée en ligne en quelques minutes. Pour les adultes, on exigera une somme de 7 euros, ainsi que la présentation du passeport. En revanche, les mineurs seront exemptés de frais. Les voyageurs devront répondre à des questions concernant leur voyage, leurs études, leur profession et leur passé judiciaire. Ils devront également fournir leurs informations d’identification complètes.
Contrôles et motifs de refus
Le système Etias permettra aux États européens d’effectuer des contrôles. Pour ce faire, il interagira avec les bases de données de l’Union européenne et d’Interpol. Ensuite, les autorités compétentes pourront émettre une autorisation assortie d’une recommandation pour une vérification approfondie. En cas de doutes, on pourra organiser un entretien. Cependant, un manquement à cet entretien ou à la fourniture des documents demandés entraînera un refus.
Il est important de noter que l’obtention de l’Etias ne garantit pas automatiquement l’entrée sur le territoire européen. Effectivement, le contrôle à l’aéroport reste décisif. De plus, on doit associer la demande d’Etias à un passeport valide, car tout problème avec le passeport conduit au refus. Bien que les questions médicales ne soient pas posées, le document peut être refusé en cas de risque épidémique élevé.