L’Agence régionale de santé (ARS) locale a signalé une vingtaine de cas de cryptosporidiose dans l’ouest des Alpes-Maritimes. Ainsi, les habitants de cinq communes ne doivent plus boire l’eau du robinet. En effet, c’est par cette voie que le parasite responsable de la maladie peut contaminer les humains.
La cryptosporidiose, une infection parasitaire contagieuse
Les parasites de la famille des Cryptosporidium provoquent la cryptosporidiose. Ces parasites infectent principalement les intestins des humains. Les œufs du parasite, appelés « oocystes », sont excrétés dans les selles des personnes ou des animaux contaminés.
La transmission se fait généralement par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés, ou par le contact avec les selles d’une personne infectée. Il est également possible de contracter le parasite en se baignant dans une piscine, un bain chaud ou un lac.
Les symptômes
Chez les humains, la cryptosporidiose provoque peu de symptômes par rapport aux animaux. En réalité, les symptômes sont similaires à ceux d’autres infections du tube digestif. Une semaine après l’infection, les personnes touchées présentent habituellement une diarrhée soudaine, des crampes abdominales, parfois des vomissements, une perte de poids et de la fièvre.
Ces symptômes peuvent durer deux à trois semaines jusqu’à ce que les oocystes (les œufs) du parasite soient excrétés par les selles. Les patients immunodéprimés peuvent présenter une apparition plus lente des symptômes, mais la diarrhée peut être plus brutale. Dans ces cas, l’infection peut même se propager aux voies biliaires, au pancréas ou aux voies respiratoires.
Prévention et traitement de la cryptosporidiose
Il n’existe actuellement aucun traitement curatif pour la cryptosporidiose. Les docteurs peuvent prescrire des antibiotiques ou des médicaments antiparasitaires. Mais la prévention est le meilleur moyen de se protéger.
L’ARS recommande ainsi de faire bouillir l’eau du robinet pendant deux minutes avant de la consommer ou de la cuisiner, ainsi que de se laver les mains régulièrement, en particulier après avoir été en contact avec une personne malade.