Le déploiement du compteur Linky a suscité des inquiétudes parmi les utilisateurs français. En effet, ces derniers craignent pour leurs données personnelles et leur santé. Cependant, selon l’ANFR et l’ANSES, il n’y a pas de raison de s’inquiéter des ondes émises par ce compteur.
Les craintes autour du compteur Linky
Depuis 2015, Enedis a fait face à des résistances de la part de certains utilisateurs. Outre les préoccupations concernant la collecte de données, des voix se sont élevées. Ce, dans le but d’avertir des risques pour la santé liés aux ondes électromagnétiques émises par le compteur Linky.
Par conséquent, cela a suscité des inquiétudes parmi de nombreux Français quant à d’éventuelles conséquences néfastes pour leur santé.
Les conclusions rassurantes de l’ANSES
Le 11 mai 2023, l’ANSES a publié un avis selon lequel le compteur Linky ne représente pas une menace réelle pour les utilisateurs. L’agence s’appuie sur les niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques. En réalité, elle a affirmé que les niveaux actuels émis par les compteurs Linky restent parfaitement conformes aux limites fixées par la loi.
L’ANSES souligne également que d’autres appareils couramment utilisés émettent autant, voire plus, d’ondes électromagnétiques. Parmi ces appareils, on peut citer les plaques à induction et les chargeurs de smartphones.
La nécessité de convaincre l’opinion publique
Avant de rendre ses conclusions, l’ANSES s’est appuyée sur les travaux de l’ANFR et les données du CSTB. Ce, afin de confirmer que les ondes émises par les compteurs Linky sont raisonnables et même inférieures à l’exposition d’un routeur Wi-Fi. Toutefois, malgré ces informations, certaines personnes expriment toujours des préoccupations liées aux champs électromagnétiques. Notamment avec la multiplication des objets connectés.
L’ANSES appelle donc à développer de nouveaux outils permettant de mesurer les niveaux d’exposition aux ondes. Cela, non seulement pour les compteurs Linky, mais aussi pour tous les dispositifs numériques et électroniques. Ces indicateurs pourraient contribuer à améliorer le bien-être des personnes qui souffrent actuellement de symptômes liés à ces ondes. L’ANSES estime également que les aspects électromagnétiques devraient être pris en compte par les industriels. Ce, bien que les normes à adopter n’aient pas encore été précisées.
