Même si la campagne déclarative 2024 va se terminer bientôt, il est encore possible de cocher cette case pour économiser beaucoup d’argent.
Remplir sa déclaration de revenus n’est pas un jeu d’enfant car il y a toujours des erreurs et des oublis qui peuvent s’effectuer. C’est le cas du crédit d’impôt.
En effet, ce dernier permet d’avoir une réduction sur le montant qui vous est imposable. Jusqu’à 6 000 euros d’économies si vous respectez quelques critères.
Crédit d’impôt : de quoi il s’agit ?
Le crédit d’impôt est une somme à déduire directement du montant de l’impôt sur le revenu et non pas sur le revenu imposable. Pour en bénéficier, il faut avoir des dépenses au titre de services à la personne.
Par exemple, vous devez engager un ou une salarié(e) à domicile, dans votre résidence principale ou secondaire pour :
- La garde de votre enfant
- Le soutien scolaire ou les cours
- La préparation de repas
- La collecte et livraison de linge repassé
- L’assistance aux personnes âgées ou aux personnes nécessitant une aide personnelle à leur domicile
- L’assistance aux personnes handicapées
- Un(e) garde-malade à l’exclusion des soins
- L’aide à la mobilité et transport de personnes ayant des difficultés de déplacement
- L’entretien de la maison et des travaux ménagers
- Les petits travaux de jardinage, incluant les travaux de débroussaillage
- Les prestations de petit bricolage dits « homme toutes mains »
- Les prestations d’assistance informatique et internet à domicile
Le crédit d’impôt est à hauteur de 50 % des dépenses engagées avec un seuil de 12 000 à 20 000 euros par an selon votre situation.
Par exemple, si vous n’avez pas d’enfant, le montant maximal à retenir est de 12 000 euros. Vous pouvez ainsi bénéficier d’une diminution de 6 000 euros.
Toutes vos dépenses sont ainsi à mettre dans la case 7DB de votre dossier de déclaration de revenus.
À quel moment s’effectue le remboursement de son crédit d’impôt ?
Le remboursement du crédit d’impôt se fait en deux temps. Le versement de la première tranche s’est effectué en janvier pour une avance de 60 % du montant total du crédit d’impôts.
Puis, selon les dépenses véritablement engagées, on procède au versement de la deuxième tranche à l’été. Si en début d’année, vous avez empoché une avance qui dépasse à ce que vous auriez dû, vous devez rembourser ce trop perçu. À l’inverse, les services des impôts peuvent compléter en cas d’un manque.