La date du 6 mai 2023 entrera dans l’histoire comme le jour du couronnement du roi d’Angleterre Charles III. Toutefois, un énorme scandale entache l’évènement. On fait le point sur le sujet dans cet article.
Charles III : un couronnement haut en couleur
Comme pour celui d’Elizabeth II, le couronnement de Charles III passe sur plusieurs chaînes dans le monde entier. Un couronnement haut en couleur, mais entaché par un scandale. En effet, la célébration connaît également un revers de la part des médias. Il s’agit d’une histoire concernant un bijou qui remonte à la surface pour embêter l’événement.
En effet, un député étranger a fait allusion au scandale le 4 mai dernier. Cela se rapporte plus précisément d’un bijou ayant une valeur inestimable qui se trouve dans le sceptre du roi Charles III. Il s’agit plus exactement du Cullinan I, un diamant de 530 carats.
Un diamant appartenant à l’Afrique du Sud
Selon BFMTV, le bijou est apparu en Afrique du Sud en 1905. 2 ans plus tard, le roi Édouard VII l’a reçu comme cadeau d’anniversaire. Ainsi, le député Vuyolwethu Zungula a fait une virulente déclaration à ce sujet. Il a affirmé : « Toutes les richesses minérales de l’Afrique du Sud appartiennent au peuple sud-africain, pas à un palais britannique. Des gens sont morts. Du sang a été versé pour que ces diamants trouvent le chemin de la Grande-Bretagne. »
D’ailleurs, il s’avère que l’Afrique du Sud l’avait déjà réclamé en 1995, à la fin de l’Apartheid. L’ancien porte-parole de Nelson Mandela a réitéré la demande après la mort de la reine Elizabeth II.
Les Sud-africains réclament le “Star of Africa“
L’ancien porte-parole de Nelson Mandela a déclaré sur Twitter : « Nous voulons récupérer le Star of Africa (…) tous les diamants, l’or et autres minéraux que l’empire britannique a volés à l’Afrique du Sud. Sans compensation. »
D’ailleurs, une pétition a même vu le jour pour cette cause. Elle a pour titre : « On ne paie pas pour des biens volés ! » La légende de cette pétition stipule : « En tant que Sud-Africains, nous demandons le retour de nos diamants, pour qu’ils soient exposés dans un musée. » A ce jour, on y compte déjà plus de 8 000 signatures.
