Le week-end prochain, le samedi 25 mars 2023, nous allons changer d’heure. Précisément, nous perdrons une heure d’assoupissement en avançant d’une heure. Ce qui signifie que la nuit arrivera plus tard à partir de dimanche.
Pourquoi a-t-on choisi de changer d’heure ?
Pourquoi faisons-nous cela ? À l’origine, on a introduit le changement d’heure en 1916 pour économiser des ressources énergétiques, notamment le charbon. Depuis 1976, on a ensuite réintroduit l’heure d’été en France. Principalement pour réaliser des économies d’énergie à la suite du choc pétrolier de 1973-1974 et de l’envolée des prix du pétrole.
Depuis 2001, les pays de l’Union européenne ont harmonisé le changement d’heure. Ainsi, les aiguilles de l’horloge avancent ou reculent d’une heure de façon homogène. Le passage à l’heure d’été s’effectue dans la nuit du dernier samedi au dimanche du mois de mars. Par ailleurs, le passage à l’heure d’hiver s’effectue dans la nuit du dernier samedi au dimanche du mois d’octobre. Actuellement, les pays de l’UE sont répartis sur trois fuseaux horaires :
- Europe occidentale (GMT) : Irlande et Portugal ;
- Europe centrale (GMT+1) : Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, France, Hongrie, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie et Suède ;
- Europe orientale (GMT+2) : Bulgarie, Chypre, Estonie, Finlande, Grèce, Lettonie, Lituanie et Roumanie.
Pourquoi le changement d’heure est-il contesté ?
Les gains d’énergie qu’il permet de faire seraient désormais minimes en raison de l’utilisation d’ampoules à basse consommation. Toutefois, changer d’heure entraînerait une hausse des accidents de la route et des troubles du sommeil chez les personnes âgées et les enfants. En 2018, une consultation publique à l’échelle de l’UE avait reçu plus de 4,6 millions de réponses avec 84% des répondants favorables à la suppression du changement d’heure.
La même consultation avait obtenu des résultats semblables en France. En 2019, la Commission européenne avait proposé une directive pour le supprimer en 2021. Ainsi, le Parlement européen l’a adoptée. Cependant, la crise sanitaire du Covid-19 a eu raison de la directive, qui n’est plus à l’ordre du jour et ne devrait pas être discutée dans un avenir proche.