Pour la deuxième année consécutive, l’aéroport Bordeaux-Mérignac a obtenu le triste titre de « pire aéroport d’Europe ». C’est d’ailleurs ce qu’a confié l’agence de locations de vacances Holidu. Il a eu une note de 2,6 étoiles sur 5 et des milliers d’avis négatifs. Ainsi, cet aéroport français se classe en dernière position parmi les 85 aéroports analysés en Europe.
Un classement défavorable
Bordeaux-Mérignac a obtenu une note de 2,6 étoiles sur 5. Ce qui l’a relégué en dernière place parmi les 85 aéroports évalués en Europe par Holidu. De plus, les avis des voyageurs sont globalement catastrophiques, avec près de 9 000 critiques négatives. Pourtant, le président de l’aéroport, Simon Dreschel, considère ce classement injuste. En effet, il affirme que les efforts d’amélioration de l’aéroport sont en cours, malgré une mauvaise image persistante.
Les aéroports à éviter
Outre Bordeaux-Mérignac, d’autres aéroports peu recommandés en Europe incluent l’aéroport international d’Héraklion en Grèce et celui de Manchester. Effectivement, ces aéroports se retrouvent également sur la liste des endroits à éviter pour les voyageurs. D’un autre côté, l’aéroport d’Istanbul est salué comme le meilleur d’Europe, suivi par Athènes et Porto. En France, Nice obtient la meilleure place, se classant 41ᵉ, tandis que Toulouse-Blagnac le suit de près à la 43ᵉ place.
Aéroport de France : Les efforts d’amélioration de Bordeaux-Mérignac
Simon Dreschel considère aussi que des avis anciens qui ne reflètent pas la réalité actuelle influencent ce classement. « Le classement s’appuie sur les avis Google. Le problème, c’est qu’une fois que vous avez une note basse, il est extrêmement compliqué de remonter. Il y a beaucoup d’inertie », a-t-il ajouté.
Pour rectifier la situation, on a lancé un ambitieux plan stratégique de 240 millions d’euros sur cinq ans en janvier dernier. D’ailleurs, 100 millions d’euros de cette somme seront pour la modernisation des bâtiments existants de l’aéroport. Ces mesures visent à améliorer l’expérience des passagers. Ainsi, il reste à voir si ces efforts porteront leurs fruits d’ici à 2024.