De nombreux Français sont encore aujourd’hui concernés par les heures travaillées non comptabilisées dans leur pension de retraite ! Ces derniers réclament aujourd’hui à ce que l’Etat revoit leur cas.
Vous vous dites très certainement qu’il s’agisse d’une erreur, soit provenant du principal intéressé, soit de l’administration. Si cette possibilité n’est pas à écarter, cet oubli peut être aussi simplement volontaire ! Cela vous étonne peut-être mais ça marche ainsi avec les TUC. Zoom sur ces heures travaillées non comptabilisées pour votre pension de retraite !
Ces heures travaillées ne comptent pas dans le calcul de la retraite !
Détrompez-vous, il n’est pas question ici des biscuits apéritifs vendus en grandes surfaces ! TUC est l’acronyme pour travaux d’utilité collective. Ça ne vous parle pas ? Pas étonnant puisque ce terme échappe aux plus jeunes générations.
Mis en place entre 1984 et 1990, les TUC ne comptent finalement pas dans le calcul de la retraite, au grand regret de ceux ou celles qui avaient signé ce type de contrat à l’époque. La plupart des actifs n’en prennent connaissance que maintenant.
Face à cette situation, les Français concernés réclament aujourd’hui que le gouvernement veuille bien comptabiliser ces heures travaillées.
Les TUC étaient proposés aux personnes sans emploi par l’ancien Pôle emploi du temps du gouvernement de Laurent Fabius. Cette initiative a permis à 350 000 individus à retrouver du travail.
Certaines d’entre eux s’apprêtent aujourd’hui à partir à la retraite. Ils s’aperçoivent qu’ils ont un trou parce que ces heures travaillées durant leurs travaux d’utilité collective n’apparaissent malheureusement pas dans leur relevé de carrière.
Ces moments passés à travailler sont réduits à un statut de stagiaires. De ce fait, l’Etat se justifie par le fait que ces personnes ne cotisaient pas pour leur retraite.
Comme on peut lire dans les colonnes de France Bleu, « les anciens TUC appellent à la solidarité nationale pour que le gouvernement tienne compte de leurs anciens contrats ». La pétition en ligne a déjà recueilli plus de 500 signatures jusque-là.
« Le but est que le gouvernement s’en saisisse dans le cadre de la réforme annoncée » !
Le député Horizons Paul Christophe se donne pour mission de plaider la cause de ces personnes qui, dans leur jeunesse, ont effectué des travaux d’utilité collective. Les choses pourraient avoir une chance de changer.
« Le but est que le gouvernement s’en saisisse dans le cadre de la réforme annoncée« , confie le député auprès du magazine Capital.
Il souhaite « transformer le droit pour permettre de reconnaître cette activité au titre de la retraite, avec un minima, sachant qu’il n’y a pas de cotisations en face ».