Depuis l’adoption du projet de loi Pouvoir d’achat, la CAF a œuvré pour la revalorisation de certaines de ses aides. On compte parmi elles les allocations familiales et la prestation d’accueil du jeune enfant. Il y a aussi le revenu de solidarité active et la prime d’activité.
CAF : les détails de la prime d’activité
La CAF propose diverses aides et primes selon plusieurs catégories pour permettre aux Français de joindre les deux bouts. Parmi elles, il y a la prime d’activité qui bénéficie d’une augmentation depuis le 1er avril dernier. Cette aide s’apparente à un complément salarial pour les Français à faible revenus. Cette prime vise notamment à soutenir leur pouvoir d’achat tout en les guidant à continuer de travailler.
Ainsi, plusieurs catégories de personnes peuvent prétendre à cette aide sous réserve de remplir certains critères. Tout d’abord, la prime s’adresse aux travailleurs ayant au moins 18 ans. Par exemple, un étudiant salarié qui touche un salaire équivalent de 78% du SMIC peut y prétendre. Cela vaut aussi pour les salariés en alternance, bénéficiant d’un contrat d’apprentissage ou professionnel. Il y a aussi les travailleurs handicapés allocataires de l’AAH. Enfin, les étrangers vivant en France régulièrement depuis 5 ans peuvent en bénéficier. Il faudra néanmoins que ces derniers viennent de pays de l’EEE ou de la Suisse.
Un nouveau montant
Ainsi, la prime d’activité a bénéficié d’une revalorisation de 1,6% depuis le 1er avril 2023. Son montant forfaitaire peut aller jusqu’à 598€ selon les revenus et la composition des foyers bénéficiaires. Ainsi, les conditions pour en bénéficier tournent autour des ressources du foyer, des revenus professionnels et des bonifications individuelles. Bien évidemment, cette prime tient aussi compte d’un âge minimum d’au moins 18 ans. Sans compter le fait de devoir résider en permanence en France. Aussi, la prime d’activité ne s’adresse pas aux personnes en congé sabbatique ou en congé sans solde.
Bien évidemment, il faut aussi que les bénéficiaires aient des revenus inférieurs aux plafonds instaurés. Pour une seule personne sans enfant à charge, ce plafond s’élève à 1885,25€. Pour une personne seule avec un enfant à charge, il équivaut à 2636,87€. À cela s’ajoutent 601,25€ par enfant supplémentaire.
