La CAF vise toujours à perfectionner son service pour éviter les non-recours aux prestations sociales. Par exemple, la caisse des allocations familiales a décidé d’automatiser le versement de ses aides pour les années à venir. Toutefois, certaines allocations n’en feront pas encore partie en 2024.
CAF : plusieurs aides et allocations concernées
La CAF recense chaque année des non-recours de ses prestations sociales à hauteur de 10 milliards d’euros. Ainsi, elle a décidé de changer cela en optant pour un versement automatique de ses aides dès 2024. Parmi les aides concernées, on compte le RSA, l’APL ou encore la prime d’activité.
Par contre, le reste nécessitera encore de faire les démarches habituelles. Parmi ces aides, il y a le revenu de solidarité et la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE). On y compte également la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) et les allocations familiales (AF). Il y a aussi la prime d’adoption, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) et l’assurance vieillesse du parent au foyer (Avpf). On compte de plus les aides au logement ALF et ALS. Cela vaut également pour l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) et l’allocation journalière de présence parentale (AJPP). Aussi, cette liste comprend l’allocation adulte handicapé, l’allocation journalière du proche aidant et l’allocation versée en cas de décès enfant.
Les non-recours les plus fréquents
Dans tous les cas, les bénéficiaires devront redoubler d’efforts s’ils veulent percevoir ces aides. Seulement, il s’avère que la majorité de ces non-recours vient du fait que les bénéficiaires ignorent leurs droits. En tout cas, le site Mes-Allocs atteste de ce fait en déclarant l’inégalité de « taux de recours » selon les prestations. En effet, certaines prestations ont plus la cote que d’autres. Parmi les plus populaires, on compte l’allocation de rentrée scolaire (ARS). Elle a un taux de recours de 88%. Ensuite, il y a l’allocation de soutien familial (ASF) avec un taux de recours de 86%. En 3ᵉ position, on retrouve le revenu de solidarité active (RSA), perçu par 65% des foyers éligibles.
Par contre, les foyers éligibles touchent moins certaines aides du fait qu’ils ne les connaissent pas. Il y a parmi elles la prime d’activité avec un taux de recours de seulement 47%. Ensuite, on retrouve l’allocation adultes handicapés (AAH), perçue par seulement 39% des foyers éligibles. Enfin, il y a l’allocation éducation enfant handicapé (AEEH) avec un taux de recours d’uniquement 15%.