C’est maintenant officiel, Lyon va procéder à l’activation de ses radars thermiques dès le mois de janvier 2024. Mis en place en novembre dernier, ils ont pour rôle d’identifier un conducteur seul à bord de sa voiture mais qui utilise la voie de covoiturage. L’amende pour ce type d’infraction est de 135 euros.
Les radars thermiques ont commencé à faire débat en France au début de l’année 2023. Mais il faut attendre jusqu’en 2024 pour qu’ils soient entièrement opérationnels.
En effet, la ville de Lyon est la première métropole volontaire pour tester cette technologie sur les boulevards M6 et M7 qui traversent sa métropole. Il faut encore
L’installation des radars a débuté en novembre mais c’est la CNIL qui décide de la récupération des données des conducteurs flashés. L’aval est enfin obtenu et les premières amendes vont se distribuer en janvier.
Cette fois-ci, il ne s’agit pas de traquer la vitesse des conducteurs mais surtout leur honnêteté sur les routes. En effet, les routes M6 et M7 comprennent des voies destinées au covoiturage depuis 2020.
Ces voies sont réservées aux voitures qui transportent plus d’une personne ou qui bénéficient d’une vignette Crit’Air 0. Si vous avez ainsi une voiture électrique ou hydrogène, il est possible de rouler sur ces voies même seul dans la voiture.
Lyon va traquer les conducteurs qui ne sont pas honnêtes
Dès le mois de janvier, Lyon va sanctionner les automobilistes qui empruntent la voie réservée au covoiturage. Et ce sont les radars thermiques qui vont entrer en jeu. Dotés de capteurs infrarouges, ces dispositifs vont détecter le nombre de passagers à bord de la voiture.
Si le radar ne repère qu’un seul passager dans la voiture alors qu’il roule sur la voie de covoiturage, il va prendre une photo de la plaque d’immatriculation. Cette image sera envoyée chez les forces de l’ordre qui vont faire une analyse de l’existence d’une infraction ou non.
Si l’infraction est prouvée, le conducteur va recevoir une amende de 135 euros dans sa boîte. S’il fait le paiement sous 15 jours, ce montant diminue jusqu’à 90 euros.
Après Lyon, Paris, Lille et Strasbourg sont dans la liste des villes qui sont prêtes à tester ces radars de haute performance.