L’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) est un soutien essentiel pour les familles françaises, notamment pour celles qui ont des revenus modestes, confrontées aux dépenses liées à la rentrée scolaire. Cette année, une augmentation exceptionnelle de 5,6% a été annoncée pour répondre à l’augmentation des coûts éducatifs. Cet article examine en détail cette augmentation et le calendrier de versement de l’ARS pour 2023.
La raison derrière cette augmentation de l’ARS
L’éducation est cruciale pour le développement individuel et collectif, mais elle peut être coûteuse. D’ailleurs, les familles à faibles revenus sont particulièrement vulnérables aux dépenses associées à la rentrée scolaire. C’est pourquoi l’ARS a été créée. De plus, l’augmentation de 5,6% cette année est une réponse adéquate aux coûts croissants des fournitures scolaires et des dépenses de rentrée.
Les nouveaux montants et dates de versement
Ainsi, l’augmentation récente de l’ARS a apporté des changements significatifs aux montants alloués. Maintenant, ces derniers varient en fonction de l’âge des enfants. Effectivement, pour les enfants de 6 à 10 ans, l’allocation atteint désormais 398,09 euros. En revanche, les foyers ayant des enfants de 11 à 14 ans toucheront 420,05 euros. Enfin, l’ARS s’élève à 434,61 euros pour les adolescents de 15 à 18 ans. Dès lors, cette nouvelle structure vise à mieux refléter les besoins spécifiques de chaque groupe d’âge.
Sachez toutefois que les dates de paiement de l’ARS varient d’une région à l’autre. La Réunion et Mayotte l’ont reçue en premier depuis le 1ᵉʳ août. Ce, en prévision de leur rentrée scolaire précoce, respectivement les 17 et 23 août. Par contre, en Outre-mer et en métropole, les paiements ont commencé le 16 août. Pour rappel, ce sont les caisses d’allocations familiales qui ont géré ces versements. Ainsi, cette adaptation aux calendriers scolaires régionaux permet une distribution plus efficace des fonds.
ARS : quelles sont les conditions d’octroi ?
L’ARS est accordée sous certaines conditions de ressources. Autrement dit, les ménages doivent respecter des plafonds de revenus spécifiques. Par exemple, un foyer ayant un seul enfant doit avoir des revenus annuels inférieurs à 25 775 euros. Les plafonds varient ensuite en fonction du nombre d’enfants. Plus précisément : 31 723 euros pour deux enfants, 37 671 euros pour trois, 43 619 euros pour quatre.
Puis, il y a une augmentation de 5 948 euros par enfant supplémentaire. Pour les familles légèrement au-dessus de ces plafonds, une allocation à taux réduit est disponible. Cependant, il y a une réduction progressive en fonction des revenus familiaux.