Arnaque au supermarché : Cette femme réussit à payer seulement 30€ pour des courses de 2900€

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par Ingrid Bernard

Cette arnaque au supermarché a eu lieu à Thionville en décembre 2020. À l’époque, une caissière de Carrefour de la ville a mis en place le stratagème. Dans l’exécution, elle a reçu l’aide de ses sœurs.

Le pouvoir d’achat des consommateurs a pris un sacré coup depuis quelque temps, forçant certains à enfreindre la loi. Par exemple, cette femme a fait une arnaque au supermarché pour réduire sa facture à la caisse. Elle a réussi à payer seulement 30€ pour des courses de 2900€.

Arnaque au supermarché : une caissière impliquée

Cette arnaque au supermarché a eu lieu à Thionville en décembre 2020. À l’époque, une caissière de Carrefour de la ville a mis en place le stratagème. Dans l’exécution, elle a reçu l’aide de ses sœurs. Ces dernières ont fait leurs courses comme tout le monde sans éveiller les soupçons. Il s’agit de deux adolescentes qui ont fait semblant de faire les courses pour Noël. Elles ont chacune rempli un chariot. Seulement arrivées à la caisse, elles ont choisi de ne scanner que les articles les plus abordables de leurs achats. Pour y arriver, elles ont décidé de rejoindre la file pour la caisse de leur grande sœur.

Dès lors, la caissière a procédé aux scans en omettant de scanner plusieurs articles. Il s’agit là d’une très grosse faute commise par l’intéressée comme le rapporte Le Progrès. En effet, les courses des deux adolescentes ne leur ont coûté que 30€ à la caisse. Alors qu’elles ont empilé des articles valant près de 2900€. Heureusement, leur arnaque n’a pas fait long feu. En effet, les agents de sécurité de l’enseigne ont rapidement cerné la combine.

Elles ont fini par s’accuser entre elles

La sécurité ne les a pas arrêtées à la caisse, mais dans le parking du supermarché. Dans la foulée, l’enseigne a déposé une plainte à l’endroit de la caissière. Une des sœurs, n’ayant pas de passif avec l’autorité, a écopé de 70 heures de travail d’intérêt général. Elle a dû les faire dans les 18 mois suivant la déclaration de la sentence. Faute de quoi elle aurait subi 2 mois d’emprisonnement ferme.

Pour sa défense, la caissière a déclaré : « Ce sont mes sœurs qui en ont eu l’idée. Au début, je ne voulais pas. Puis j’ai fini par céder pour des produits alimentaires uniquement. » De son côté, son avocate a révélé : « C’est une famille qui se trouve dans une situation de grandes difficultés financières. Son contrat se terminait… Elle s’est laissé entraîner dans cette situation qu’elle n’a pas été en mesure de stopper. » Pour sa part, le président du tribunal, Eric Lambert, a tranché. Il a alors affirmé : « Sur les 2 900,75 € de marchandises, il n’y avait que 300€ de denrées alimentaires. »

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.