Après Camaïeu, ces marques de prêt-à-porter pourront disparaître !

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par Ingrid Bernard

Il est possible que d'autres marques suivent les traces de Camaïeu et disparaissent. Les voici !

Le samedi 1er octobre 2022, le magasin 511 Camaïeu a fermé pour la dernière fois. Des milliers de clients à travers la France ont fait leurs adieux à la marque.

Magasin Camaïeu : la fin après 40 ans d’existence

On a annoncé la mauvaise nouvelle le 28 septembre. Le tribunal de commerce de Lille a prononcé la liquidation judiciaire de la marque Camaïeu, qui existe depuis 40 ans. Il a licencié 2600 employés.

Les salariés de Camaïeu ont été choqués et ont visé un homme, Michel Ohayon, qui a repris la marque de prêt-à-porter en 2020. Mais l’homme d’affaires bordelais a tenté de se défendre. « Nous nous sommes battus pour cette entreprise ! Je suis aussi consterné que vous. » Cette liquidation judiciaire est le résultat de mois de mauvaise gestion. Il a ensuite ajouté que « Nous avons travaillé pendant des mois dans des conditions horribles, les fournisseurs pleuraient au téléphone, car on ne les payait plus »

Ainsi, le samedi 1er octobre, des milliers de Français se sont rassemblés pour dire au revoir à Camaïeu et au personnel de soutien. C’est la fin de la marque telle que nous la connaissons tous. Et malheureusement, d’autres marques tout aussi connues n’ont pas échappé au même sort.

D’autres grandes marques pourront disparaître également

Plusieurs autres marques éprouvent actuellement des difficultés financières. Cela est particulièrement vrai pour la marque Pimkie. C’est aussi le cas pour Célio qui fait l’objet d’une procédure de sûreté à partir de 2020. Ou La Hall, qui a été placée sous la protection du tribunal de commerce avant qu’on l’ait vendue au groupe Beaumanoir.

La première raison est clairement le Covid-19. Précisément, en 2020, des marques de prêt-à-porter ont été contraintes de fermer pendant des semaines. De plus, l’État ne les considère pas comme des entreprises essentielles. Et certains ne se remettent jamais de cette période, malgré le soutien du public.

Camaïeu, par exemple, a une dette d’environ 240 millions d’euros. Dont 70 millions d’euros rien qu’en loyers impayés. Des signes se remettent encore de cette période économique difficile, plus de deux ans après le confinement initial. « On le savait », dit l’expert. Avant de poursuivre que « Les conséquences du covid-19 et du confinement se paieront dans les années à venir. Ce n’est peut-être que le début. »

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.