Anne-Claire Coudray s’est rendue en Ukraine pour publier un reportage sur TF1. Ce qui s’est passé l’a vraiment secoué, car les événements étaient choquants. Les détails !
Ce voyage a bouleversé Anne-Claire Coudray
Anne-Claire Coudray a voyagé dans plusieurs villes depuis la guerre en Ukraine pour rencontrer les « résistants du quotidien ». Diffusée sur TF1 News à 20 h 00 le dimanche 12 février, l’immersion est émouvante. Ainsi, la journaliste a constaté que ce voyage était hors du commun. Précisément, cela a marqué sa vie.
Quand Anne-Maie Coudray était en Ukraine, la force des habitants l’a beaucoup ému. « C’est une population très abîmée. Il y a des morts sur le front. En même temps, ils sont d’une endurance et d’une résistance étonnante. Ils expliquent qu’ils n’ont qu’un pays : l’Ukraine… Et qu’ils n’en auront pas d’autre. À partir de ce moment-là, ils n’ont pas d’autre choix que de résister jusqu’à la victoire. La victoire ou la mort, c’est ce qu’ils nous disent. », a-t-elle déclaré.
Malgré tout, « Les Ukrainiens essayent de vivre le plus normalement possible. Vous pouvez aller dans des restos qui ressemblent aux nôtres… », a-t-elle ajouté.
« Par l’émotion, vous comprenez vraiment ce qu’est la réalité de cette guerre. »
« On a pu constater à quel point cette guerre est une révolution culturelle en Ukraine », dit-elle par rapport à la bibliothèque d’Irpin. En effet, Anne-Marie Coudray a visité plusieurs endroits pour son reportage.
Ainsi, les Ukrainiens ordonnent leurs employés à ne plus employer la langue russe. « Dans cette région, la population parlait le russe dans la famille. Ils avaient appris l’ukrainien à l’école, mais ne le parlaient pas. Et de nombreuses personnes expliquent qu’elles ne peuvent plus parler russe. C’est trop dur de parler la langue d’un ennemi qui veut les détruire. Ils prennent des cours d’ukrainien tous les samedis dans cette bibliothèque. », a avancé l’animatrice de TF1 à ce sujet.
Ensuite, elle a poursuivi que « J’ai donc retrouvé ce qui fait le sel de ce métier, être là où ça se passe, voir de ses propres yeux, découvrir une autre réalité qu’on n’a pas à distance. C’est une réalité qui est aussi humaine. Par l’émotion, vous comprenez vraiment ce qu’est la réalité de cette guerre. Le fait de retourner sur le terrain et aussi de le vivre avec ses tripes ».