Les allocations chômage s’adressent à toute personne licenciée par son employeur ou qui a terminé un CDD. Toutefois, les choses pourraient changer à cause de cette nouvelle loi. On vous explique tout dans cet article.
Allocations chômage : de gros changements à venir
Les allocations chômage vont connaître de grands changements cette année. Un peu plus tôt dans le mois d’avril, cette allocation a connu une revalorisation. Mais encore, les règles de son attribution vont aussi connaître une modification. En gros, la durée d’indemnisation variera en fonction des opportunités du marché du travail.
Si la situation des demandeurs d’emploi se conforme au marché, leur durée d’indemnisation diminuera de 25%. Dans le cas contraire, elle ne changera pas. Par ailleurs, certains allocataires peuvent même voir leur indemnisation annulée. Il s’agit d’une décision adoptée par le projet de loi du 21 décembre 2022. Cela concerne ceux qui ont quitté leur emploi sans raison valable. En effet, sans motif légitime, les employeurs de ces derniers peuvent les considérer comme des démissionnaires.
En France, le chômage diminue
L’Insee a publié des chiffres très enthousiasmants le 14 février dernier. Selon ces chiffres, la courbe du chômage baisse en France actuellement. Dans les faits, le chômage a connu une réduction de 0,1 point au quatrième trimestre 2022. Toutefois, il y a encore 2,2 millions de chômeurs dans le pays. Néanmoins, ce 0,1 point représente 45 000 personnes. D’ailleurs, Emmanuel Macron a montré un peu trop d’enthousiasme à ce sujet en déclarant :
« Le chômage est au plus bas depuis 40 ans ».
De son côté, Elisabeth Borne a fait une déclaration un peu plus précise à ce sujet. En effet, la Première Ministre a affirmé : « Le chômage est à son niveau le plus bas pour la deuxième fois depuis 40 ans ».
Des formulations inexactes
Dans les faits, le taux de chômage au quatrième trimestre 2022 a atteint 7,2%. En réalité, il s’agit d’un niveau qu’il n’a plus connu depuis 14 ans, soit en 2008. On rappelle qu’au 2ᵉ trimestre 2020, ce taux a déjà avoisiné les 7,1%. Une baisse qui s’explique par l’arrêt des demandes d’emploi suite à la crise sanitaire de la Covid-19.
Ainsi, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont donc employé des formulations inexactes. Toutefois, les données sont bien vraies. Dans tous les cas, les chômeurs et les futurs chômeurs doivent se conformer aux nouveaux règlements s’ils veulent toujours bénéficier des allocations.
