L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide cruciale pour de nombreux Français en situation de handicap. En effet, elle leur offre un soutien financier essentiel. Cependant, une récente évolution de cette allocation risque de changer la donne pour les bénéficiaires. Dans cet article, nous explorerons cette nouvelle réforme et ses implications pour les personnes concernées.
La déconjugalisation de l’AAH : Un soulagement pour les couples
Depuis son introduction par la CAF, l’AAH a considérablement amélioré la vie quotidienne de nombreuses personnes handicapées en France. Pour être éligible à cette allocation, il faut avoir au moins 20 ans. Ceux qui ont plus de 16 ans peuvent aussi en bénéficier s’ils ne sont plus à charge de leurs parents. Par ailleurs, un médecin de la sécurité sociale doit évaluer un taux d’incapacité d’au moins 80%.
De plus, la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) détermine les droits. En outre, un taux d’incapacité permanente compris entre 50% et moins de 79% est nécessaire. Cela, avec une restriction d’emploi qualifiée de « substantielle et durable. »
AAH : Les changements positifs pour les bénéficiaires
Heureusement, une bonne nouvelle est arrivée : l’AAH augmentera en raison de l’inflation, avec une autre hausse prévue pour octobre. Ensuite, cette augmentation s’accompagne de la mise en place de la déconjugalisation, une réforme bienvenue pour les couples.
Ainsi, cette mesure ne tiendra plus compte des revenus du conjoint lors du calcul de l’AAH. Ce qui soulage financièrement de nombreux bénéficiaires.
Une mauvaise nouvelle à l’horizon
Cependant, une ombre au tableau se profile. Pour toucher l’AAH, il ne faut pas dépasser un certain seuil de revenus, qui s’élève à 21 098,16 euros. En conséquence, cette limite exclut de potentiels nouveaux bénéficiaires, estimés à 80 000 personnes.
La déconjugalisation a été votée en août 2022, avec la possibilité de toucher jusqu’à 300 euros de plus. Toutefois, cela représente un coût considérable pour l’État, environ 700 millions d’euros par an.